Les plantes ne sont pas silencieuses. Selon une étude, elles parlent en émettant des cliquetis. En réalité, les plantes deviennent très bavardes lorsqu’elles sont soumises à un stress, par exemple lorsqu’elles ont soif.

Ces nouvelles découvertes contredisent largement les croyances antérieures des botanistes, selon lesquelles le règne végétal est aphone. Des chercheurs suggèrent que le milieu naturel est une cacophonie de bruits produits par les plantes, des sons qui ne peuvent pas être détectés par l’oreille humaine.

L’étude a été menée par Lilach Hadany de l’université de Tel Aviv. Elle dirige le programme de la faculté George S. Wise des sciences de la vie et enseigne à l’école des sciences végétales et de la sécurité alimentaire de l’université publique israélienne.

Le professeur Hadany admet qu’elle a toujours été sceptique quant au silence des plantes, car les organismes réagissent aux sons, alors pourquoi les plantes seraient elles muettes et sourdes ? Des études antérieures ont prouvé que les plantes vibraient. Toutefois, il n’avait pas été établi que ces vibrations étaient en fait des ondes sonores qui se propageaient dans l’air.

Des microphones ont enregistré des plantes qui parlaient jusqu’à 30 à 50 fois par heure

L’intérêt du professeur Hadany pour ce sujet a été « piqué » pour la première fois par un cactus dans son laboratoire il y a six ans, qu’elle a enregistré à l’aide d’un microphone à ultrasons. Cependant, elle n’a pas pu exclure la possibilité que les sons enregistrés n’aient pas été produits par la plante mais par quelque chose d’autre dans son environnement.

Dans leur dernière étude, les chercheurs ont utilisé des boîtes acoustiques insonorisées, équipées de microphones à ultrasons, dans lesquelles ils ont placé des plants de tomates et de tabac. Certaines plantes avaient des tiges endommagées et n’avaient pas été arrosées depuis cinq jours. Les autres plantes étaient en parfaite condition.

Ces microphones ont enregistré des fréquences comprises entre 20 et 250 kilohertz, alors que la fréquence maximale détectée par l’oreille humaine est d’environ 16 kilohertz.

Deux astronomes américains ont récemment décelé une exoplanète rocheuse de la taille de la Terre située à environ 12 années-lumière. Cette découverte représente une avancée passionnante dans la recherche de mondes potentiellement habitables ou porteurs de vie dans d’autres systèmes solaires. Les chercheurs ont pu confirmer que l’exoplanète (une planète existant en dehors de notre système solaire) pourrait, comme la Terre, posséder son propre champ magnétique et peut-être même une atmosphère.

Des signaux radio d’une intensité inhabituelle, que l’on suppose dues à l’interaction du champ magnétique de l’exoplanète avec les vents solaires (plasma) émis par son étoile, ont attiré l’attention des deux chercheurs, Sebastian Pineda et Jackie Villadsen, alors qu’ils évaluaient les données du radiotélescope Karl G. Jansky Very Large Array installé dans l’État du Nouveau-Mexique.

« Le fait qu’une planète survive avec une atmosphère ou non peut dépendre de la présence ou non d’un champ magnétique puissant », a déclaré Sebastian Pineda. Ces champs sont considérés comme essentiels pour protéger l’atmosphère et la vie potentielle de la planète des vents solaires nocifs émis par son étoile.

L’exoplanète, appelée YZ Ceti b, est en orbite autour d’une étoile naine rouge appelée YZ Ceti, située dans la constellation de la Baleine. La durée de son orbite autour de l’étoile n’est que de deux jours. En revanche, la planète la plus proche de notre Soleil, Mercure, a une durée d’orbite de 88 jours. Le fait que YZ Ceti b soit très proche de son étoile pourrait avoir maximisé l’interaction entre son champ magnétique et les vents solaires, conduisant à ce que l’on appelle des ondes radio lumineuses.

« Cette recherche montre non seulement que cette exoplanète rocheuse particulière possède probablement un champ magnétique, mais elle fournit également une méthode prometteuse pour en trouver d’autres », a déclaré Joe Pesce, de la National Science Foundation des États-Unis.

La société spatiale ALE (Astro Live Experiences), basée à Tokyo, a annoncé un nouveau projet appelé Sky Canvas, qui vise à créer la première pluie de météores artificielle au monde en 2025. Il s’agit d’un projet unique et novateur, qui allie divertissement et recherche scientifique.

L’apparition d’étoiles filantes est un phénomène naturel qui se produit lorsque des météoroïdes, petits corps rocheux ou métalliques de l’espace extra-atmosphérique tels que la poussière spatiale et les mini-astéroïdes, pénètrent dans l’atmosphère terrestre et se consument. Ce faisant, ils laissent derrière eux une traînée lumineuse de gaz qui peut être observée depuis la surface de la Terre. Ce phénomène peut être observé de façon saisissante lors des pluies de météores, lorsque la Terre traverse une traînée de poussière laissée par des astéroïdes ou des comètes.

L’entreprise japonaise prévoit de créer une éblouissante pluie de météorites artificielles en utilisant un satellite pour libérer de minuscules pastilles à base de métal à 400 km au-dessus de la surface de la Terre. Ces pastilles auront une taille d’environ 1 cm et brilleront lors de leur rentrée dans l’atmosphère, apparaissant comme des étoiles filantes artificielles qui se déplaceront plus lentement et brûleront plus longtemps dans le ciel nocturne que leurs homologues naturelles.

Les scientifiques pourraient étudier l’émission de lumière et la trajectoire de chaque « étoile ». Ceci dans l’espoir d’acquérir davantage de connaissances sur la vitesse du vent et la composition de l’atmosphère dans la mésosphère, une zone de transition entre la Terre et l’espace qui n’a pas fait l’objet de recherches approfondies en raison de son altitude au-dessus de notre planète.

La mésosphère reste largement inexplorée et la société ALE a l’intention d’y remédier

Les ballons météorologiques et les avions sont incapables de documenter cette altitude, tandis que les satellites sont trop élevés pour l’atteindre. Les concepteurs du projet estiment que cet événement pourrait permettre de mieux comprendre cette couche atmosphérique, ce qui, selon eux, pourrait contribuer à la recherche sur le changement climatique.

ALE a mené des expériences au sol qui ont donné des résultats positifs dans la production d’étoiles filantes multicolores. Toutefois, l’entreprise a déclaré qu’il n’était pas certain que les mêmes résultats puissent être obtenus en orbite.

L’entreprise innovante a assuré qu’elle prendrait toutes les mesures possibles pour s’assurer que le produit ne constitue pas une menace pour les autres objets fabriqués par l’homme dans l’espace. Cet engagement comprend la prévention de l’accumulation de débris qui peuvent être nocifs pour les engins spatiaux et d’autres équipements en orbite.