Une startup de l’État américain du Delaware, V2M, développe un nouveau système de surveillance des bruits de fonctionnement des automobiles à l’aide de l’intelligence artificielle. Ce système est similaire à la façon dont travaillent traditionnellement les mécaniciens pour diagnostiquer certains problèmes mécaniques en écoutant le son du moteur d’une voiture.

Cette technologie émergente pourrait accroître la sécurité routière pour les conducteurs. Des données montrent en effet que 27 % des accidents causés par des dysfonctionnements pourraient être évités par une détection précoce des bruits mécaniques associés.

Le prototype testé utilise deux modules de détection électroacoustique. Ceux-ci sont situés à l’avant et à l’arrière du véhicule et sont reliés à une unité de contrôle située au centre. Le système effectue en permanence des enregistrements analogiques, qui sont ensuite convertis en signaux numériques et envoyés à un serveur en ligne pour être analysés par un logiciel basé sur l’intelligence artificielle. Si des problèmes sont détectés, les responsables de la voiture en sont immédiatement informés et un rapport est établi.

C’est l’ingénieur Peter Bakulov qui a eu l’idée de ce système automatisé en 2012. Au départ, il y voyait la possibilité de remplacer partiellement le travail d’un conseiller chez son concessionnaire. Cependant, en approfondissant le potentiel de son concept, il a décidé d’en faire la thèse de son doctorat et a commencé à développer une base scientifique solide au cours des neuf années suivantes.

V2M a obtenu un brevet aux États-Unis pour son procédé innovant. L’entreprise envisage de s’associer à des constructeurs automobiles de premier plan pour intégrer sa technologie dans l’équipement standard des véhicules. Ce dispositif serait similaire aux systèmes GPS actuellement installés dans chaque voiture sortant des chaînes de production.

Il y a presque exactement 50 ans, le 3 avril 1973, Martin Cooper alors directeur général de Motorola, passait le premier appel au monde à l’aide d’un terminal mobile. C’est à destination de Joel Engel, son rival commercial mais aussi confrère chez Bell Labs et ingénieur en charge du programme de recherche et développement au sein de l’opérateur concurrent AT&T, que Martin Cooper a réservé ce coup de fil historique dans une rue de New York en utilisant un prototype tout juste créé.

Martin Cooper voulait créer un téléphone mobile qui donnerait aux gens la liberté de se déplacer et d’appeler d’où ils voulaient. Cette vision est devenue réalité et a été surclassée par les smartphones qui placent désormais la puissance d’un ordinateur dans la poche des gens.

Le premier téléphone portable mis à la disposition du public était le DynaTAC 8000X, qui coûtait 4 000 dollars à l’époque et nécessitait 10 heures de charge. La seule fonction de cet appareil en forme de brique était de passer des appels, et il ne pouvait offrir que 30 minutes d’autonomie à ses utilisateurs. Ce téléphone était révolutionnaire parce qu’il était portable et pouvait être transporté, contrairement à ses prédécesseurs qui étaient grands et fixes.

L’essor des téléphones portables est tel qu’il est devenu pour beaucoup indispensable

Au cours des dernières décennies, les téléphones portables ont subi d’importantes transformations. Ils sont devenus plus petits, plus abordables et plus puissants. L’évolution de la technologie a permis que les téléphones d’aujourd’hui impactent de plus en plus notre vie quotidienne au point de devenir des outils incontournables. Cela inclut notre travail, notre vie sociale et notre capacité à accéder à l’information. Pour comprendre à quel point nous utilisons nos téléphones mobiles, une étude récente montre que l’adulte américain moyen consulte en moyenne son appareil 344 fois par jour.

Ces divers changements sociétaux remontent à un appel de téléphone portable passé il y a un demi-siècle. Un moment important dans l’histoire qui a marqué le début d’une révolution technologique moderne et qui continue de transformer le monde.

Ces dernières semaines, les outils spécialisés dans l’intelligence artificielle (IA) et désormais accessibles au grand public comme ChatGPT ou Midjourney ont fait beaucoup parler d’eux dans les médias du monde entier.

Leur potentiel créatif révolutionnaire fait naître de nouvelles perspectives mais aussi des craintes et des questionnements quant à leur utilisation future et leur développement rapide.

Aux États-Unis, le Bureau américain du droit d’auteur (USCO) est sollicité sur le caractère éligible des contenus artistiques qui font de plus en plus appel à l’intelligence artificielle.

Bien que les œuvres uniquement créées par l’IA ne soient pas admissibles en tant que tel, les œuvres qui mélangent création humaine et intelligence artificielle pourraient bien être partiellement protégées, selon les circonstances et selon une étude au cas par cas.

Cette décision est le résultat d’un examen minutieux mené par l’instance sur la bande dessinée Zarya of the Dawn, une œuvre d’art écrite par Kris Kashtanova et illustrée uniquement à l’aide de l’intelligence artificielle. Cet ouvrage avait bénéficié en premier lieu d’une protection totale en tant qu’oeuvre originale mais l’auteur avait omis de préciser que toutes les images avaient été créées avec le système d’intelligence artificielle Midjourney.

L’idée : distinguer les outils humains des résultats générés par l’intelligence artificielle

Dès lors, un nouvel examen de la bande dessinée a été entrepris en février 2023. Il en ressort que ces illustrations ne pouvaient plus être protégées par le droit d’auteur au motif qu’elles résultent d’une « reproduction mécanique » et non pas d’une « conception mentale originale » de l’artiste.

En statuant de la sorte, le United States Copyright Office réaffirme l’importance de la contribution humaine dans la création artistique. Il exige dorénavant que toute nouvelle demande qu’il reçoit indique clairement les éléments qui ont été générés par l’IA.

Selon les experts, la combinaison de l’intelligence artificielle et du talent humain va ouvrir de nouvelles possibilités artistiques. Cela pourrait influencer la façon dont les industries créatives fonctionnent à l’avenir et orienter leur développement vers de nouvelles approches novatrices en matière de création.