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Des vaches qui font leur besoin dans les toilettes ? Bienvenue dans les CowToilets

Les Pays-Bas expérimentent des toilettes pour vaches dans les fermes bovines dans le but de réduire son empreinte écologique.
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 (vérification des faits en cours).
Vache en train d'uriner dans la nature
Les vaches pourraient bientôt ne plus être autorisées à uriner dans la nature
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Les Pays-Bas sont avant tout célèbres pour leurs tulipes, leurs fromages et leurs moulins à vent traditionnels. En dépit de sa taille modeste, plus de 10 fois inférieure à la France en terme de superficie, ce pays est le premier exportateur européen de viande et se classe au deuxième rang des exportations agricoles derrière les Etats-Unis.

Passés maîtres dans l’élevage intensif de bovins, avec plus de quatre millions de vaches dans le pays, les Pays-Bas sont l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre par habitant en Europe. Pour cette raison, ils sont contraints par l’Union Européenne d’agir sous peine de sanctions. Si le gouvernement néerlandais s’est engagé à diminuer son empreinte carbone, il doit en particulier réduire les émissions d’azote dans les fermes qui polluent les sols, les cours d’eau et l’air.

La vache a un métabolisme qui produit naturellement de l’azote. Présent dans son urine, il se transforme en composés chimiques sous forme de protoxyde d’azote (oxyde nitreux) et d’ammoniaque, des sources importantes de pollution et de gaz à effet de serre. Mais une innovation simple et efficace, développée par un entrepreneur hollandais, pourrait bien lutter contre ce fléau environnemental.

Ce concept innovant récolte et traite l’urine des vaches pour préserver la planète

Henk Hanskamp a inventé des toilettes pour vaches, également connues sous le nom de CowToilet. En réceptionnant l’urine, ce dispositif permet de réduire les émissions polluantes créés lorsque le liquide entre en contact avec la litière ou les sols et se mélange aux excréments. Cette idée novatrice a déjà été mise en place dans une ferme de 58 vaches à Doetinchem aux Pays-Bas, avec des résultats prometteurs.

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Les océans menacés par l’exploitation minière sous-marine

La demande mondiale en minerais oppose une industrie minière en eaux profondes aux militants écologistes engagés dans la protection de la faune et de la flore océaniques.
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Gros plan sur le logo de Greenpeace sur leur navire, le Rainbow Warrior III
Des défenseurs de l'environnement se mobilisent contre l'exploitation minière sous-marine

Le groupe de défense de l’environnement Greenpeace prend position contre l’exploitation minière en eaux profondes, une nouvelle industrie extractive qui, selon lui, pourrait causer des dommages irréparables aux écosystèmes marins. Certains membres de l’organisation non gouvernementale internationale ont récemment organisé des manifestations pacifiques contre un navire de recherche dans l’est de l’océan Pacifique.

L’exploitation minière en eaux profondes consiste à extraire des gisements du fond de l’océan. Avec l’épuisement des ressources terrestres et la demande croissante en minerais essentiels, l’intérêt pour ce processus d’exploitation minière va croissant. Les minerais extraits des fonds marins comprennent notamment le cuivre, le cobalt, le nickel et le manganèse. Les défenseurs de ce type d’exploitation sous-marine affirment qu’elle pourrait répondre à la demande mondiale de nombreuses ressources minières et contribuer à stimuler l’économie des pays en développement.

Plus de 750 experts en sciences marines et en politique émanant de 44 pays ont signé une lettre ouverte appelant à une pause dans l’exploitation minière en eaux profondes jusqu’à ce que des recherches suffisantes aient été menées pour en mesurer les effets. Cette vague croissante d’opposition est motivée par les inquiétudes concernant les risques importants pour la vie marine et l’exacerbation potentielle liée au changement climatique.

Des populations autochtones s’associent aux écologistes pour montrer leur désapprobation

Des militants indigènes Māori de Nouvelle-Zélande ont également exprimé leurs préoccupations et participé à des manifestations, déclarant qu’ils ne donnaient pas leur consentement à l’industrie extractive.

Malgré l’adoption d’un traité mondial sur les océans le 4 mars 2023, les gouvernements du monde entier ont laissé des vides juridiques qui pourraient conduire à l’exploitation minière en eaux profondes dès cette année.

Greenpeace plaide en faveur d’une interdiction permanente de l’exploitation minière en eaux profondes afin d’éviter que les océans ne subissent des dommages irréversibles à l’avenir. L’ONG estime que nous en savons moins sur les fonds marins que sur la surface de la Terre et que les conséquences potentielles de cette nouvelle industrie sont trop importantes pour être ignorées.

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Un premier cimetière à CO2 aménagé en mer du Nord à 1 800 mètres de profondeur

Le Danemark innove en établissant une citerne de captage et de stockage du dioxyde de carbone en mer pour empêcher ce gaz de réchauffer l'atmosphère terrestre.
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Une usine rejette des fumées de dioxyde de carbone par ses cheminées
Le captage et le stockage du carbone : une solution au réchauffement climatique ?

Le 8 mars 2023, les géants industriels européens INEOS et Wintershall Dea ainsi que 20 partenaires (dont des startups et le gouvernement danois) sont entrés dans l’histoire. Ils ont réussi à injecter pour la première fois du dioxyde de carbone (CO2) dans les profondeurs de la mer du Nord en vue d’un stockage permanent. Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet Greensand qui vise à capter et stocker du carbone (CSC) pour lutter contre le changement climatique.

Le prince héritier Frederik de Danemark a participé en personne à la cérémonie et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est jointe à l’événement par vidéo. « C’est un grand moment pour la transition écologique de l’Europe et pour notre industrie des technologies propres. C’est la première fois qu’une chaîne de valeur complète est mise en place pour le captage et le stockage du carbone en Europe », a-t-elle déclaré.

Le projet, qui a obtenu des autorités danoises le premier permis de stockage de CO2 à grande échelle en mer du Nord, cherche à terme à capturer et à stocker de manière permanente jusqu’à 8 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an d’ici à 2030. Cela représente 40 % de l’objectif total de réduction des émissions du Danemark. Le CO2, qui est actuellement capturé dans une installation industrielle belge, est transporté par bateau sous forme liquide et stocké à 1 800 mètres de profondeur dans le champ pétrolifère désaffecté de Nini.

Les dirigeants préviennent que le succès du projet Greensand nécessitera la coopération de l’industrie, du gouvernement et du public pour réaliser des progrès significatifs vers un avenir sans carbone.

Cette solution ne fait pas l’unanimité auprès de l’ensemble des acteurs environnementaux

Le franchissement de cette étape décisive sera une indication sur le fait que le CSC peut fonctionner et qu’il constitue un moyen viable de réduire de manière significative les émissions de carbone et d’atténuer les effets du changement climatique.

Toutefois, l’initiative s’est heurtée à l’opposition de certains acteurs œuvrant dans la préservation de l’environnement. Helene Hage, responsable de la politique climatique et environnementale de Greenpeace Danemark, a estimé que le projet Greensand « ne résout pas le problème et prolonge les structures qui sont nuisibles ». Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a déclaré que le piégeage et le stockage du carbone coûtent plus cher que le passage aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques.

Il reste à espérer que cette réalisation ouvrira néanmoins la voie à d’autres investissements et au développement de projets d’adaptation au changement climatique, afin de contribuer à un avenir plus durable pour tous.

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Le déclin des insectes pollinisateurs pourrait mettre en danger l’humanité

Les insectes remplissent un rôle essentiel pour l’homme et la planète mais sont menacés à l’échelle mondiale par l’utilisation de pesticides et le changement climatique.
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Agriculteur pulvérisant des pesticides dans une rizière
Nos petits alliés les insectes sont des héros méconnus dans nos vies

Selon L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 80 % des 115 principales cultures vivrières du monde dépendent de la pollinisation par les insectes. Cela signifie qu’une grande partie des aliments consommés, y compris les fruits, les légumes et les noix, dépendent de pollinisateurs tels que les abeilles, les papillons et d’autres insectes pour leur production. Si la contribution des pollinisateurs à l’agriculture mondiale est cruciale, leur importance a souvent été négligée. Cette dépendance à l’égard des animaux vecteurs de pollen pour notre approvisionnement alimentaire montre à quel point il est important de protéger les populations d’insectes pollinisateurs et de soutenir les pratiques d’agriculture durable.

Les pesticides sont largement utilisés dans l’agriculture pour tuer les insectes nuisibles qui endommagent les cultures. Cependant, l’utilisation de ces produits chimiques a un effet secondaire catastrophique : ils ont également un impact négatif sur les insectes bénéfiques tels que les pollinisateurs. Par exemple, le surfactant, utilisé dans les pesticides, perturbe le comportement d’apprentissage des populations d’abeilles et menacent les cultures. Sans pollinisateurs abondants et en bonne santé, les plantes auront du mal à produire des graines et des fruits, ce qui entraînera une baisse de la productivité agricole.

Les insectes sont des créatures à sang froid, ce qui signifie qu’ils sont incapables de réguler eux-mêmes leur température corporelle. Leur métabolisme, leurs mouvements et leur activité générale sont fortement influencés par la température de leur environnement. Cela les rend particulièrement vulnérables aux augmentations de température provoquées par le réchauffement climatique. En outre, des recherches ont montré que les plantes hôtes de diverses espèces d’insectes peuvent également être affectées par les changements de température.

La hausse des températures et l’usage de pesticides bouleversent les écosystèmes

Pour réguler le changement climatique, l’humanité doit adopter des mesures d’adaptation et d’atténuation. Les mesures d’adaptation visent à réduire les effets négatifs du changement climatique sur le système alimentaire et les écosystèmes, tandis que les mesures d’atténuation visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En adoptant des pratiques d’agriculture biologique qui retiennent le carbone dans des sols de plus en plus fertiles (sous forme de matière organique), la société peut contribuer aux efforts d’adaptation et d’atténuation liés au changement climatique. L’adoption par l’humanité de l’agriculture biologique et l’interdiction de l’utilisation de pesticides de synthèse contribueront également à sauver les populations d’insectes bénéfiques qui sont essentielles à la pollinisation des cultures. Ce changement pourrait minimiser deux effets négatifs majeurs, à savoir le changement climatique et l’utilisation de pesticides, qui menacent la survie des insectes bénéfiques sur la planète.

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